Cette fête se retrouve dans toute l'Asie du sud-est. La fête des eaux servit de célébration de la nouvelle année tant que la première religion du royaume fut de source hindoue. Dès la fin du XIII ème le bouddhisme imposa la date anniversaire de la naissance du Bouddha. Aujourd'hui ce n'est plus qu'une fête populaire, attirant, à Phnom Penh, des centaines de milliers de gens. Une tradition, citée par le père, dit que l'origine de la fête des eaux est le rassemblement de tous les venus honorer leur supérieur, le neak ta de Phnom Penh, d'autre source que la course de pirogue représente la force armée khmère vaincre sur les corsaires de l'année 802 sous le règne Jayavarman II qui reprend l'unité nationale de l'époque donc cette fête continue et très populaire jusqu'au nos jours.
La fête des eaux à Phnom Penh
Faites un voyage au Cambodge avec monde-authentique.com/ pour assister à cette fête. Pendant les trois jours qui précédent la pleine lune de novembre des centaines de pirogues, venu des plus grands vat(pagode) de province, vont s'affronter, deux par deux, sur le Tonlé Sap, devant la tribune royale honorée par Sa majesté le roi Norodom Sihanouk. Les plus grandes pirogues contiennent jusqu'à 60 rameurs. En 1996, près de 300 pirogues, venant de tout le pays, concourrait face au palais descendent de Tonlé Sap sur 800 mètres vers une ligne d'arrivée. Cette ligne symbolise un barrage qui retient les eaux il suffit de la couper pour que les eaux refluent du Lac Tonlé Sap vers le Mékong, la saison de pêche commence.
Les courses se déroulent l'après-midi jusqu'au coucher du soleil. Suit alors un feu d'artifice, les lanternes flottants illuminent, présents varient selon ministères. La foule se presse le long des berges (la circulation automobile est interdite sur plusieurs centaines de mètres des alentours) Marchands ambulants ou installés sur des nattes, orchestres invités par les marques de bière et de cigarettes font les délices de la foule. Dans la nuit on célébrera la pleine lune...Tant dit qu'en palais royal Sa majesté le roi et leurs entourages célèbrent le dernier jour de salutation de la lune et Or ambok (mettre les riz grillés dans la bouche)
La fête des eaux à Angkor (1996)
Bien plus modestes qu'à Phnom Penh. Les courses se déroulent dans les douves d'Angkor Vat. Foule immense de paysans dans leurs plus beaux habits. A la tombée de la nuit des dizaines de moines se regroupent à l'entrée de la chaussée devant des tables couvertes d'offrandes destinées à la lune. Dans la lumière de la pleine lune et les bruits de la forêt, le temple semble protéger la foule. Tout là-haut, dans le sanctuaire central, brille une bougie dont on distingue les vacillements... Les badauds, un instant attiré par un orchestre de musique moderne, le délaissent pour s'agglutiner autour d'une baraque de forains jouant des morceaux du répertoire populaire. Pas un bruit, pas un applaudissement : uniquement des oreilles attentives, des regards émerveillés, une joie intérieure qui fait plaisir à voir.